Tu comprendras quand tu seras plus grande
Virginie Grimaldi

Virginie Grimaldi est une auteure que j’aime beaucoup depuis que j’ai découvert son premier roman, qui fut une lecture feel-good que je n’ai eu de cesse de conseiller autour de moi. J’étais donc impatiente de découvrir ses autres romans. J’ai eu la chance d’être conviée à la présentation de son troisième livre, et j’ai pu recevoir son deuxième en version poche à cette occasion. Comme j’ai à coeur de découvrir les ouvrages d’un romancier dans l’ordre, j’ai privilégié Tu comprendras quand tu seras plus grande pour mes vacances. Merci donc au Livre de poche et aux éditions Mazarine pour cette lecture.

Le résumé

A 32 ans, Julia, psychologue ne croit plus au bonheur. Après avoir perdu surccessivement son père, son fiancé et sa grand-mère, elle se laisse aller sans réagir. Jusqu’au jour où elle répond, sur un coup de tête, à une offre d’emploi de thérapeute en maison de retraite à Biarritz.

Mon avis

Ouvrir un roman de Virginie Grimaldi, c’est comme ouvrir une canette de votre soda préféré en pleine canicule. Ou manger une glace au chocolat en plein mois d’août. On sait d’avance qu’on va adorer ça, que ça va nous faire du bien, et qu’on va pouvoir le savourer. Il n’y a qu’à regarder les couvertures (poche ou grand format) de ses romans pour le comprendre.

Pourtant, lorsque j’ai commencé ce roman, je me suis fait une petite frayeur. Je l’ai reposé puis je l’ai repris un peu plus tard, parce que je sortais de plusieurs lectures feel-good (Parler ne fait pas cuire le riz, La Plage de la mariée), et j’avais peur de trop comparer mes lectures. Mais j’étais malgré tout attirée comme un aimant par ce petit roman que j’allais aimer, j’en étais sûre. Et je ne m’étais bien sûr pas trompée. Pas sur ce point là, du moins.
Car Tu comprendras quand tu seras plus grande m’a quand même fait penser à une autre lecture, et je n’ai pas pu m’empêcher de les comparer. Le pitch de départ (le déménagement du héros vers une petite ville pour s’occuper de personnes âgées dans une maison de retraite) m’a beaucoup rappelé Quelqu’un pour qui trembler, de Gilles Legardinier.

Dans ce roman, il est question de deuil, de reconstruction. Julia est une héroïne dont je n’ai pas toujours compris les choix (pourquoi prendre tant soin de dissimuler la vérité à sa soeur et à sa mère ?), mais tout a finalement pris sens en moi. Le deuil est un événement que nous vivons chacun à notre façon, il est difficile d’imaginer ce que l’on pourrait faire ou ressentir en de pareilles circonstances, tant que nous n’y sommes pas confrontés.
Plus que tout, ce que j’ai aimé dans cette histoire, c’est l’amour de Julia pour sa grand-mère. Je ne comprenais pas au début l’importance que pouvait avoir ce détail, et lorsque je l’ai compris à la fin, j’ai été émerveillée par le talent de Virginie Grimaldi qui m’a totalement prise par surprise. Je n’avais rien vu venir, même lors du chapitre explicatif, j’ai dû relire la scène pour être sûre de bien comprendre… et j’ai juste adoré. J’aime tellement lorsque les livres feel-good me réservent d’aussi belles surprises !

Ce livre est un véritable cheminement pour notre héroïne, qui apprend progressivement à refaire sa vie malgré le deuil, malgré la douleur. Qui apprend à vivre avec, à l’accepter, tout simplement. C’est un roman pommade, qui fait du bien, qui apaise. Et qui remplit parfaitement son rôle. En tout cas, en refermant ce livre, j’ai une certitude : je compte bien le recommander autour de moi, en commençant par le prêter à ma maman.

En conclusion

Avec ce roman, Virginie Grimaldi a réussi un vrai petit tour de magie : ajouter une grosse surprise à un roman feel-good tout doux qui fait du bien. C’est une lecture doudou comme je les aime, qui sera parfaite pour cet été, et que je vous recommande mille fois. Ne passez pas à côté de ce livre, et encore moins à côté de cette auteure qui n’a sûrement pas dit son dernier mot. En tout cas, moi, je vais continuer à la suivre de très près !

La Parisienne

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