La Malédiction de la zone de confort
Marianne Lévy

Au fil des rencontres et des soirées, Marianne Lévy est devenue plus qu’une auteure à mes yeux, c’est une belle personne que j’ai appris à connaître. Aussi, lorsque son dernier roman est sorti, elle m’a de suite proposé de le découvrir et je n’ai pas hésité longtemps. Merci beaucoup Marianne pour cette lecture !

Le résumé

Rose a (presque) tout pour être heureuse. Après 763 auditions infructueuses elle a enfin décroché son premier grand rôle dans la série télé de l’année. Elle peut compter sur le soutien d’une joyeuse bande et d’un fiancé imaginaire avec qui elle assure vivre, enfin, une relation équilibrée. Son unique manque ? Un précieux recueil de poésie médiévale dont elle a besoin pour calmer son émotivité pathologique.
Ben n’a (presque) rien pour être heureux. En panne d’émotions, le scénariste et auteur de polars n’arrive plus à écrire une ligne. Il se noie dans un quotidien sinistre qu’il dissimule mal à ses deux seuls amis. Son unique réconfort ? Les mails hystériques d’une dingue qui lui réclame un bouquin comme une naufragée, une bouée au milieu du Pacifique.
Ils étaient faits pour ne PAS se rencontrer.
Probabilité qu’ils vivent un jour heureux ensemble : nulle.
Probabilité qu’une probabilité soit fausse : non négligeable.
Et si la vie déjouait les algorithmes ?

Mon avis

Qu’il est difficile de commencer un roman lorsque l’on connaît son auteur ! Il y a inévitablement une forte pression, et l’on prie pour aimer ce roman. Je n’ai pas eu besoin de prier longtemps avec La Malédiction de la zone de confort, car à peine avais-je tourné quelques pages… que je me suis de suite retrouvée happée par l’histoire de Rose et de Ben qui m’a fait mourir de rire.

Ce roman a tout de la lecture doudou qui vous embarque dans son univers, vous fait vous sentir bien, vous donne envie de la reprendre en main dès que l’occasion se présente, et que vous refermez le sourire aux lèvres une fois les dernières pages tournées. C’est un petit concentré de bonheur que j’ai pris plaisir à savourer. Difficile de vous expliquer à quel point je me sentais bien dans ces pages !
Je pense que, déjà, cette impression émane de l’humour qui surplombe tout le roman. Je crois qu’il n’y a pas un seul chapitre où je n’ai pas rigolé, tellement je trouvais nos personnages attachants et profondément marrants.

Malgré cela, il y a un vrai suspense : quand nos personnages découvriront-ils la vérité ? Quand Rose se rendra-t-elle compte que le mystérieux psychopathe qui veut tuer son personnage n’est autre que l’homme dont elle est en train de tomber amoureuse ? Et comment réagira-t-elle lorsqu’elle l’apprendra ? Je n’ai pas été déçue en le découvrant, je pense que je n’aurais pas mieux fait moi-même !

J’ai aussi beaucoup aimé l’univers qui est mis en avant dans ce livre : celui de la célébrité parisienne, du monde impitoyable de la télévision française « version américanisée » (comme n’a de cesse de le répéter ce réalisateur pompeux). D’autant que je sais pertinemment que c’est un univers que Marianne connaît bien, puisqu’elle est critique de séries, c’est d’ailleurs un sujet de conversation récurrent entre nous (merci pour tous tes bons conseils !). C’est un monde qui fait un peu rêver, mais un monde aussi impitoyable, et qui est bien exploité ici. Il y a certes quelques clichés : le producteur mégalo, l’actrice star imbuvable et fausse, le réalisateur totalement imbus de sa personne… Mais, pourtant, je me suis prise au jeu.

C’est simple : j’aurais aimé que ce roman dure 100 pages de plus tellement je n’avais pas envie de quitter son ambiance. C’était exactement le livre qu’il me fallait au moment où je l’ai lu. Merci Marianne !

En conclusion

J’ai trouvé mon nouveau livre chouchou que je vais pouvoir recommander à toute ma famille, ainsi qu’à mes amies ! Il conviendra autant aux grandes lectrices fans de feel good, qu’à des lectrices moins exigeantes qui ont envie de passer un bon moment en compagnie de personnages attachants. Vous l’avez compris, ce fut une excellente lecture pour moi, et je vous recommande très chaudement ce livre à l’univers si chaleureux !

La Parisienne