Autant en emporte la musaraigne
Maureen Wingrove
L’an dernier, j’avais beaucoup aimé découvrir les aventures de Cléopâtre Wellington, et la plume de Maureen Wingrove dans un rôle de romancière (et non de dessinatrice, comme nous la connaissons souvent davantage). Cette suite était un rendez-vous à ne pas manquer pour moi ! Je remercie les éditions Michel Lafon pour cette lecture.
Le résumé
Alors que l’esprit de Noël prend doucement possession de Cléopâtre, les catastrophes s’enchaînent. Entre son premier chagrin d’amour, la trahison de sa mère et son tout nouvel appareil dentaire, la vie de Cléo n’est plus que douleur et injustice intersidérales. Une seule solution : concentrer son énergie sur l’arrivée de sa grande et déjantée famille pour célébrer les fêtes à coups de cristaux magiques et de couscous géant. En attendant, elle peut interroger l’univers sur son avenir grâce aux cartes.
Mais les astres sauront-ils la préparer au coup de Trafalgar que lui réserve la fin de l’année ?
Mon avis
Dans la suite des aventures de Cléopâtre, j’ai retrouvé tout ce qui m’avait plu avec le premier opus : de l’humour (beaucoup), des réflexions intéressantes (notamment sur le féminisme), et surtout une plongée dans mon adolescence fort fort lointaine et presque déjà oubliée.
Ce nouveau tome se déroule entre Halloween et Noël, une période que j’aime particulièrement. Les péripéties sont assez similaires à celles du tome précédent : des histoires d’amour, des histoires d’amitié, des histoires de famille, une ado qui grandit et qui cherche sa place dans l’enfer hiérarchique du collège… et encore une fois, la sauce a bien pris avec moi. J’étais dans un état d’esprit totalement accueillant pour un récit de ce genre, et je n’ai pas été déçue, bien au contraire.
Tout comme pour le premier tome, je me suis souvenue de ce que ça pouvait faire d’avoir 13-14 ans, de se poser des questions existentielles qui n’en sont pas, d’être affecté par des détails sans importance dont on rigolera plus tard, et qui sur le moment semble cruciaux. C’est un roman que je n’hésiterai pas à conseiller à ma petite cousine du même âge qui, j’en suis sûre, se régalera grâce à l’humour de Maureen Wingrove.
Le petit défaut que j’avais trouvé l’année dernière a été gommé : je me souviens m’être dit que les références étaient obsolètes pour des ados d’une nouvelle génération, je n’ai pas eu ce problème ici.
En conclusion
Encore une fois, j’ai adoré cette plongée dans l’adolescence avec un roman léger mais porteur de messages. C’est typiquement le genre de romans qui manque à la littérature jeunesse, et que je serais heureuse d’offrir à mes petites cousines plus tard. Merci Maureen !
La Parisienne
De la même auteure :
– Mémoires d’une jeune guenon dérangée
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