couv_am_faits-dhiver_020-01_hdFaits d’hiver,
Alice Moine
Ma note : 14/20

Un titre très original qui m’a interpelée, une chronique lue sur un blog, une couverture qui m’a d’emblée plu… Faits d’hiver est un petit recueil de nouvelles que j’avais plutôt envie de découvrir, et je suis ravie qu’il ait été proposé par la dernière Masse Critique de Babelio.

Mon résumé

Un immeuble, une fuite de gaz, un drame. Voilà tout ce qui relie nos personnages, dont nous allons découvrir les dernières tranches de vie avant l’explosion…

Mon avis

J’aime beaucoup les nouvelles et je n’en lis décidément pas suffisamment à mon goût. Faits d’hiver avait tout pour me plaire : une écriture sobre comme je les aime, un drame, des histoires du quotidien, des personnages comme vous et moi avec leur lot de tragédies ordinaires… Mais je l’ai lu comme une série de faits divers, avec une distance que j’aurais préféré supprimer.

Des protagonistes, nous n’apprendrons rien de plus que le nécessaire. Ce qu’il nous suffit pour comprendre qui ils sont, ce qui leur est arrivé de marquant dans leur vie, quelle série de décisions les a amenés à se retrouver dans cet immeuble à cet instant précis.
Tous empreints d’une histoire personnelle forte, les personnages se distinguent, mais je n’ai pas réussi à m’attacher autant que je l’aurais souhaité. Peut-être m’a-t-il manqué quelque chose, mais quoi… difficile de le dire.

J’aime les fins tristes, les dénouements tragiques me touchent toujours davantage que les happy ends. Ici, l’histoire est tracée, on sait en ouvrant le recueil ce qu’il adviendra des héros que l’on côtoie le temps de quelques pages. Pourtant, j’ai trouvé que le charme avait opéré, bien que pas autant que je l’avais espéré. J’ai bien aimé découvrir ces tranches de vie.

En conclusion

Faits d’hiver a pour moi rempli sa part du contrat. J’ai été surprise sans toutefois parvenir à m’attacher. J’ai aimé la simplicité de l’écriture, même si un petit quelque chose m’aura manqué pour transformer cette lecture en un peu plus. Je n’ai finalement pas su combler la distance qui m’aura maintenue à l’écart du drame.

La Parisienne