Tombée du ciel,
Cecelia Ahern

Cecelia Ahern est une auteure feel-good très connue, notamment pour son célèbre PS : I love you. Je l’ai découverte récemment avec son roman La Vie est un arc-en-ciel, qui m’avait été offert par mon amie Noémie. Tombée du ciel avait atterri dans ma PAL lors de mon swap avec ma chère Carène, que je remercie encore pour le choix de ce roman. Et merci également à Noémie de m’avoir à nouveau accompagnée tout au long de cette lecture.

Le résumé

Une nuit, sur le Ha’penny Bridge de Dublin, Christine croise Adam, qui s’apprête à sauter dans le vide. Christine lui lance un défi : elle promet de lui prouver en quelques jours que la vie mérite d’être vécue. Une course contre la montre teintée de romantisme.

Mon avis

Quand j’ai découvert le résumé de ce roman, j’ai beaucoup pensé à une lecture assez similaire que j’avais découverte il y a presque deux ans, et avec laquelle j’avais rencontré quelques difficultés. L’histoire d’un suicide, de quelqu’un qui l’empêche… oui, le pitch de Tombée du ciel m’a beaucoup rappelé Les Dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle. J’étais donc un peu inquiète, comme j’avais moyennement accroché à l’intrigue.
Seulement, ici, nous sommes dans du feel-good. Adieu la trame pseudo thriller qui m’avait dérangée, bonjour l’amour, les papillons, les conseils psy un peu douteux et la lecture qui fait du bien !

Êtes-vous surpris si je vous annonce que dans Tombée du ciel, on sent tout venir ? Je ne pense pas. C’est dommage, j’aime être surprise et parfois, le feel-good y parvient. Mais pas cette fois, malheureusement. On n’échappe pas à quelques clichés du genre (comment ça, l’héroïne va finir avec le type mal en point qu’elle sauve d’un pont ? c’est à peine croyable ! Ah bon, le mec a des difficultés avec son papa qui veut à tout prix qu’il reprenne la succession de son entreprise ? on se demande bien comment ça va finir). J’avoue, tout ça m’a agacée. Voilà pour les points négatifs.

En ce qui concerne de meilleurs aspects de ma lecture, j’ai vu les pages défiler et j’ai aimé Christine, notre protagoniste. C’est un personnage qui m’a fait penser à moi par moments, dans sa façon d’aborder sa relation avec son ex-mari notamment. Elle s’est mariée sans trop savoir ce qu’était vraiment l’amour, et a eu le courage de le quitter parce que tous deux méritaient mieux qu’une relation dans laquelle ils n’étaient pas épanouis. Je crois sincèrement à cette version des choses, je pense que dans notre société, on ne voit jamais une personne comme « entière » si elle est célibataire. Pour former un tout, il faut être deux, un peu comme dans le mythe d’Aristophane (une image que j’aime d’ailleurs beaucoup et en laquelle je crois aussi). Mais nous pouvons être des êtres épanouis même en vivant seul, en vivant pour soi. Pour apprécier la vie à deux, il faut avoir savouré la vie en n’étant qu’un. Rien ne sert de se précipiter dans une relation pour éviter de se confronter à la solitude. Être célibataire, c’est un temps que l’on prend pour soi, pour savoir ce que l’on désire, et pour par la suite apprécier ce que l’on trouvera. Petite parenthèse fermée !

C’est un roman très linéaire, qui ne m’a pas beaucoup surprise mais que j’ai apprécié. Il donne le sourire, il fait lever les yeux au ciel, mais, une fois qu’on l’a refermé, il nous donne un peu d’espoir et nous laisse un peu de douceur dans le coeur. Je n’en attendais pas plus !

En conclusion

Tombée du ciel sombre un peu dans les clichés du genre feel-good. C’est un roman dans lequel on sent tout venir et qui ne nous surprend pas. Cependant, il transmet un joli message et m’a fait passer un agréable moment. 

Notation 4 Agréable à lire

La Parisienne