Les Jours meilleurs
Cecelia Ahern

Cecelia Ahern est une auteure que j’apprécie depuis que j’ai découvert le film adapté de son roman, PS : I love you (oui, même si je ne l’ai toujours pas lu…). J’ai depuis lu deux de ses livres, que je classe plutôt dans la catégorie « feel-good » / « feel-better » (si vous avez un peu suivi mon débat sur les réseaux sociaux !). Je remercie les éditions Milady de m’avoir fait parvenir les épreuves de son nouveau roman, Les Jours meilleurs.

Le résumé

À force de traquer le scoop et de dévoiler la vie privée des gens dans les colonnes de la presse à scandale, Kitty est dans l’impasse. Sa carrière de journaliste piétine, et ses frasques lui valent une réputation désastreuse. Tout s’effondre quand elle apprend que Constance, la femme qui lui a tout appris, vit ses derniers instants. Elle se rend à son chevet et lui demande quelle histoire elle a toujours rêvé d’écrire. Mais la réponse arrive trop tard, sous la forme d’une liste de cent noms, sans aucune explication. Bien décidée à percer le mystère, Kitty tente de comprendre ce qui relie entre eux ces inconnus. En allant à leur rencontre, elle va découvrir des aspects pour le moins inattendus de la vie de Constance et peut-être même trouver un sens à la sienne.

Mon avis

J’ai eu la chance de recevoir ce livre il y a déjà plusieurs semaines (en avril pour être exacte, juste avant mon départ en vacances). Pourtant, j’ai eu l’impression récemment d’ingurgiter beaucoup de lectures feel-good, et je sentais qu’il me fallait attendre avant de découvrir ce titre, pour lui laisser toutes ses chances. J’ai vraiment bien fait, car je pense l’avoir lu pile au bon moment.

Actuellement, je tâtonne un peu dans mes lectures, hésitant entre des services presse que j’aimerais faire passer en priorité, et des livres qui sommeillent dans ma PAL mais qui me font terriblement envie. Celui-ci, je l’ai pioché parce que sa magnifique couverture (je l’adore !) m’appelait, parce qu’il me semblait que c’était le moment ou jamais de faire la connaissance de Kitty, une héroïne embourbée dans une situation professionnelle plutôt préoccupante.
En effet, Kitty a commis une terrible erreur qui a non seulement ruiné la vie d’un inconnu, mais qui est également lourde de conséquences pour son propre avenir. Ici, son échec professionnel sera un prétexte pour aborder la vie d’autres personnes qui vont croiser son chemin, et également pour se réconcilier avec elle-même.

Ce roman est un précieux bonbon qui nous intrigue, il m’aura fait me poser des questions : quel est donc le lien qui relie chacun des cents noms ? Une question que je me posais sans trop m’appesantir dessus, sachant pertinemment que j’étais loin du compte. Je pensais avoir deviné, malgré tout : je pensais que le lien, c’était l’entourage de ces gens. La vérité n’est pas toujours là où l’on pense, et je croyais que ces noms permettraient de mettre en lumière les gens de l’ombre qui accompagnaient nos héros tout au long du roman. Mais non. L’explication était plus simple, et j’ai peut-être été déçue de la révélation finale, un peu trop courte à mon goût. J’aurais aimé pouvoir lire les articles rédigés par Kitty, et en apprendre plus sur les 94 autres noms (ne serait-ce que brièvement).

J’ai aimé Kitty car elle ne m’a pas semblé caricaturée. Elle a ses défauts, elle se plaint beaucoup et est très autocentrée dans la première partie du roman, mais elle apprend au contact des autres et renoue progressivement avec la personne qu’elle était avant. J’ai apprécié de découvrir son personnage, ainsi que ceux des personnes qu’elle contacte.
J’ai également beaucoup aimé son amitié avec Sam, qui ne mâche pas ses mots. La franchise et l’honnêteté sont deux qualités que j’apprécie plus que tout, et j’aime lorsque mes amis sont capables de me dire dans le blanc des yeux lorsque je ne me comporte pas très bien, tout comme Sam l’a clairement énoncé à Kitty. Je pense que si nos proches ne peuvent même pas nous dire la vérité, alors personne ne le peut. J’ai aimé qu’il soit un élément déclencheur d’une réflexion chez Kitty, et d’un vrai travail sur elle-même. Parce que parfois, lorsque l’on est seul, il est difficile de constater ce qu’il faut changer chez nous.

Dans ce roman, il est également question de deuil et d’hommage. Kitty est très attachée à Constance, et tout ce cheminement est à la fois une façon pour elle de la célébrer, et de la remercier.

En conclusion

Les Jours meilleurs est un roman que j’ai beaucoup apprécié, parce que je l’ai ouvert pile au moment où j’en avais besoin. C’est une lecture douce, apaisante, agréable, qui nous permet de reconsidérer notre propre histoire. L’erreur est humaine, et il faut apprendre à aller de l’avant, voilà l’enseignement que je tire de ce beau roman que j’ai beaucoup aimé. Une jolie découverte.

La Parisienne

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