Confessions d’une accro du shopping
Sophie Kinsella

J’avoue tout : ce monument de la chicklit faisait jusqu’à présent défaut à ma culture. Mais bien évidemment, j’avais envie d’y remédier, et quelle meilleure période que l’été pour cela ? Un grand merci à Carène de m’avoir offert ce roman il y a… combien de temps déjà ? Beaucoup trop longtemps !

Le résumé

Selon Rebecca Bloomwood, « si l’on pouvait porter des vêtements neufs tous les jours, la dépression nerveuse n’existerait plus ». Droguée au shopping, notre héroïne s’expose à un nombre de tracas aussi impressionnant que le montant du relevé de sa carte de crédit. Témoin de la riche correspondance qu’elle entretient avec son banquier… Comble de l’ironie: Beckie est journaliste à Réussir vos épargnes, où son travail consiste à expliquer à ses lecteurs comment gérer leur budget. Les dettes s’amoncellent… Un dernier shopping pour se remonter le moral ? Impossible, toutes ses cartes sont bloquées. De solutions empiriques en effroyables mensonges, c’est la panique. De quoi miner aussi son début d’histoire d’amour avec le séduisant homme d’affaires Luke Brandon. A ce stade, une issue heureuse ne tiendrait-elle pas du miracle ?

Mon avis

Qui n’a jamais entendu parler de l’Accro du shopping ? À moins de vivre dans une grotte, personne je pense, il existe même une adaptation cinématographique (que je n’ai pas vue). Et pourtant… jusqu’à aujourd’hui, je n’avais encore jamais rencontré Becca. Ou Beckie (peu importe). C’est maintenant chose faite !

Rebecca est une héroïne drolissime qui m’a beaucoup rappelé Bridget Jones, dans le même genre. Son problème, c’est qu’elle est dépensière. Très dépensière. Excessivement dépensière. Et le trait est tellement grossi qu’on ne peut que rire devant sa faculté à se mettre dans des situations plus loufoques les unes que les autres. Car bien évidemment, Beckie est criblée de dettes, et pour s’en sortir, elle a deux méthodes : ignorer les factures, et… s’inventer une vie. Vous vous en doutez, c’est loin d’être efficace.

Même si l’on sombre dans la caricature au début du roman, j’ai aimé que cette héroïne attachante bien que pleine de défauts soit lucide quant à ses problèmes, et essaie de s’y attaquer. J’ai aimé qu’elle se ressaisisse et qu’elle ne soit pas simplement une jeune femme étourdie qui ne prend pas son boulot au sérieux et qui ment à tout le monde. J’ai aimé qu’elle gagne confiance en elle et qu’elle fasse ses preuves tout simplement. On peut dire qu’elle partait de loin !

J’aurais aimé que son cheminement, sa lucidité face à son banquier prenne en revanche plus de temps, j’ai trouvé ça assez vite balayé par rapport au reste du roman qui prend beaucoup plus de temps, surtout lorsque l’on voit tout ce que l’héroïne est prête à faire pour fuir la réalité.
Il me tarde de lire la suite pour découvrir ce qui attend Beckie ! Et bien évidemment, je regarderai le film très prochainement.

En conclusion

J’ai trouvé la lecture parfaite pour accompagner mon été et me faire passer un excellent moment loin de ma vie parisienne. L’univers londonien de Beckie m’a totalement embarquée et je n’ai pas vu le temps passer en sa compagnie. Une chose est sûre : je lirai la suite avec délice !

La Parisienne